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ma vie c'est l'écriture,ce qui m'inpire, la vie!...a vos yeux...prêts?partez

Mes coups de foudres au Salon Internationale du livre d'ABIDJAN

Publié le 18 Mai 2018 par Carine

Mes coups de foudres au Salon Internationale du livre d'ABIDJAN

 Hier,j'ai fait un tour au SILA.

Entendez:Salon International du Livre d'Abidjan. J'en suis revenu avec: Nouvelles, Œuvre théâtrale,Roman.Un régal que je partagerai peut-être avec vous après lecture.Le SILA continue !

C'est le moment d'aller rencontrer tous vos auteurs favoris.Personnellement, ma mère m'y a toujours conduite depuis plus jeune. Et depuis lors... je me sens dans une librairie comme dans un magasin de friandises!

Il faut dire pour ceux qui ne le savent pas que ce salon enregistre bien des années à son compteur. 

 

 

Aux portes du Salon International du Livre d’Abidjan 2018, vous trouverez d'abord le stand de l'AECI. C'est l'Association des Écrivains de Côte d'Ivoire. Elle est présidée monsieur Macaire Etty, lui-même écrivain. Il y est avec son nouveau livre : Mes saintes colères.

 

L’un des avantages d’aller au SILA c’est que vous pourrez discuter avec les auteurs des livres qui vous intéressent et donc avoir un avant-gout, un peu comme un « gouter-voir ».

Le premier en la qualité que j’ai rencontré c’était Serges Claver Adou.

Auteur du recueil de nouvelles "le Boucantier".

Je me suis arrêtée au stand de l’AECI, rappelons-le, sans cette Association ce salon ne saurait exister.

Sur la table, étaient disposés plusieurs livres, derrières lesquels étaient naturellement assis leurs auteurs pour dédicacer leurs œuvres aux amoureux de livres comme moi.

Et là j’ai vu : « le Boucantier » ;

J'avoue, j’ai hésité un moment à m’y attarder...

Je ne voulais pas lire un bouquin où on me ferait l'apologie d'une idéologie bizarre lol. De nature, j’aime que les choses soient à leurs places, et le « travayément » est bien seulement au maquis.

Mais là, sur cette table ?des histoires de « coupeurs-décaleurs » ?

 

Serges Claver m’a annoncé tout de go, que son livre parlait en réalité de nos travers sociétaux.

Ces choses dont on parle sans en parler ; il conte dans une nouvelle celui « qui a enlevé un enfant »,  il a aussi attiré mon attention sur le phénomène des "géreuses de bizi", il m'a raconté comment il s'est infiltré dans certains milieux sordides et sournois d’Abidjan...

En l’écoutant je me frottais déjà les mains, mais avec les 2000frs dans ma poche arrière...

Oui, 2000frs!!!

C'est ce que ce premier livre m'a couté ! Dire que je ne l’ai pas trouvé cher payé pour l’intrigue qu’il suscitait en moi serait un euphémisme !

Les 2000frs suivants, que j’ai déboursé n’étaient pas non plus cher payés, pour avoir le contact d'un auteur mondialement connu puisqu’il écrit des scénarii aux Américains (Ô yeah!).

Il s’appelle Vakaba SAVANE, il est Ivoirien ! Il a 31 ans ; Sa biographie m'a impressionnée : il écrit depuis ses 12ans !

Mais encore …

Quand on a commencé à discuter, il a commencé à me parler de son œuvre théâtrale qui dépeint l’exploitation des enfants… mon esprit tordu y a vu un message sous-jacent de politique et de gestion du pouvoir…

Ne me demandez pas pourquoi, moi aussi, je me pose la question d’où je suis allée chercher ça…

En tout cas je vous en ferai peut-être le point après la lecture et un entretien avec son auteur, puisqu’il m’a laissé son adresse mail pour échanger sur MA lecture de ses écrits ;

Et après vos lectures à vous,  nous pourrons en discuter ?

 

Bon… rappelez-vous qu’au commencement de mon récit je vous ai dit que je me sentais au SILA comme au magasin de friandises…Et Le souci c’est que hier y’avait personne pour m’arrêter !

Quand, j’ai passé la grande porte de la grande salle où se côtoyaient tous nos Ecrivains Ivoiriens et d’ailleurs, j’étais proche de faire une overdose. Lol

 

J’ai vu Esaie Biton K, J’ai vu Anzata Ouattara et j’ai découvert beaucoup d’auteurs Ivoiriens et d’ailleurs !!!

J’ai vu la ''Vieille Mère'' WERE WERE LIKIN dans la peau d’une écrivaine !

Si si, elle est d’abord écrivain avant ses nombreuses autres cordes à son arc !

L’écrivain à l’honneur de cette 10ème édition est Charles Nokan. 

Les États-Unis par l’écrivain Donald Grant, sont le pays invité à cette édition.

Un grand stand garni des oeuvres de FELIX HOUPHOUET BOIGNY m’a agréablement surprise!

Tous ces livres sur notre Nanan. Le père de la Nation Ivoirienne. Le père de notre Indépendance.

 Venance Konan écrivait dans un article de Fraternité Matin que « Ailleurs, tous les grands hommes et femmes qui ont marqué positivement l’histoire du pays ont leurs musées, afin que les générations qui viennent après eux s’instruisent de leurs vies. Ici, nous n’avons aucune mémoire de personne. Même pas de celui qui a construit ce pays »

Il avait tellement raison, qu’en m’arrêtant à ce stand où sont diffusés sur un écran les images du « Vieux », je me suis dit que ça pouvait être une petite réparation de lire les écrits du pionnier de notre Nation.

En gros, il y’avait pas loin de 50 exposants dans la salle Christian Lattier du Palais de la Culture!

Il y avait tant à voir et tant à dire !!!!J’étais aux anges !!!!

Je le suis encore…

 En ce moment, j’ai déjà entamé « Là où les caïmans se couchent » le troisième livre à droite sur la photo.

Il est de Ephrem Youkpo, un journaliste et producteur Ivoirien.

Je pressens ce livre comme une balade dans le monde des humains, vu d’un œil externe. Une balade candide, drôle, fragile mais paradoxalement pleine de profondeur sur l’incompréhension que sont les contradictions de notre société ; Le résumé sur la quatrième de couverture, m’en donne un aperçu mais je m’en ferai surement une meilleure idée à la fin de ma lecture.

Hier au Salon,  j’avais lu ces mots de l’auteur en feuilletant le livre exposé à son stand:

«  La liberté, c’est comme l’odeur qui nous spécifie, ce parfum qui nous colle à la peau, auquel on s’identifie, qu’on flaire, qu’on hume, qu’on sent, qu’on vit qu’on apprécie, sorte de passeport permanent pour notre pleine existence »

Ce sont eux qui dès les premières pages avaient déjà fini de me convaincre de l’acheter.

Au finish, je suis sortie de là avec de merveilleux livres dont je peux dire que moi (si si, moi pétite là) je connais les auteurs !!!

Lol !

Voilà !!!! Ainsi s’achève mon récit de mon tour au SILA 2018

J’espère que vous avez pris du plaisir à lire mes écrits autant que j’en ai pris à vous conter mon SILA 2018…

J’y retournerai surement avant la fin, il continu sur plusieurs jours !!!

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S
Bonsoir. C'est un plaisir et un honneur pour moi de vous lire. Espérant, palabrer avec vous, je vous prie de bien vouloir accepter l'expression de mes considérations distinguées. Vakaba savané...
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