Pas de nouvelles...bonne nouvelle! - welcome in my wor(l)ds.

Je reviens d’une longue cure de désintoxication…des réseaux sociaux…bon n'exagérons rien… de Facebook principalement. Un loooong sevrage de…deux semaines environ. OUI ! ça été long. Parce que croyez-le ou pas, avouez-le ou pas, mais qu’on se le dise… Ça en devient addictif !

Cette drogue qu’est le fil d’actualité de nos amis, familles et centres d’intérêts. Ils sont là, ils défilent à longueur de journée : qu’est-ce qu’ils disent (post), qu’est-ce qu’ils font, qu’est-ce qu’ils ont mangé à midi (photos), à quoi ressemble le bébé d’untel, comment se déroule l’actualité du pays ? (Groupe, articles ou commentaires) …etc etc.. ;

Les raisons sont multiples d’être sur un réseau social, où on « s’affaire » mais en réalité ;

On n’apprend rien.

Pour exemple ; on voit une publication de la photo du nouveau-né de notre amie, il est beau et en bonne santé. On s’attarde sur la photo, on y met un « j’aime », pour les plus sentimentaux un gros « j’adore » et on passe à autre chose.

Mais, notre amie va -t-elle bien ? S’inquiète-ton de savoir comment s’est déroulé l’accouchement ?

C’est le moment de faire remarquer, comment ce réseau sensé être social nous a rendus paresseux dans nos rapports amicaux en les rendant plus basiques, plus simples : trop simples !

Nos rapports humains prennent de la poussière et on s’aime de loin…

Pour autre exemple,une autre remarque, à l’orée d’une nouvelle année, des messages sont laissés sur nos murs en guise de souhaits de vœux les meilleurs de prospérité, de santé etc, etc. ça suffit( pour certains en tout cas) à nous dédouaner de ce qui est, désormais, devenu une corvée.

On ne pense pas à appeler… Déjà que ça, c’était révolu dès l’époque des sms groupés qu’on envoyait une fois minuit sonné, c’est maintenant une réalité bien pire avec les réseaux sociaux :

Soyons honnêtes, combien prennent le temps d’envoyer un message sincèrement et uniquement écrit à l'endroit d'une seule personne ?

On devient paresseux…

Pendant ma retraite (des réseaux sociaux… pas d’autres choses, je précise, lol) j’ai pu remarquer que je pouvais être liée à des personnes qui de façon générale ne passait pas plus de deux jours sans demander de nouvelles… et en deux semaines d’invisibilité des réseaux sociaux j’étais devenue invisible aussi, tout simplement.

Comment ça a pu m’éloigner de ces personnes ? je ne sais pas comment elles vont, qu’ont-elles-fait depuis, leurs familles se portent-elles bien ? j’ai dû réaliser à mon grand regret, que je n’avais même pas le numéro de téléphone personnels de certains… que j’appelle pourtant « mes amis ».

Je ne les voyais pas (dans mon fil d’actualité) …donc je n’y pensais pas, tout simplement.

En revenant j’ai pu voir qu’il y a eu autant de bonnes nouvelles que de mauvaises nouvelles.

Constat : « no news, good news » n’est pas toujours synonyme de vérité.

Dans la mêlée, ça m’a aussi permis de relativiser, j’ai compris que lire le post d’un ami laissé sur son mur, n’est pas égale à prendre de ses nouvelles…

Une histoire drôle qu’il ou elle raconte n’est pas descriptif de son état mental et émotionnel ;

Un(e) ami(e) a laissé sur son mur une magnifique photo, où il (elle) est tiré(e) à quatre épingles, ça ne signifie pourtant pas qu’il ou elle n’est pas malade à l’instant où je commente « tu es rayonnant(e) ! ».

Un autre ami post souvent, à cet effet, « aimons-nous vivants ! ».

J’ai bien peur de remarquer, qu’il a raison…